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 Le christianisme primitif et les racines mythologiques des é

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Hel
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Le christianisme primitif et les racines mythologiques des é Empty
MessageSujet: Le christianisme primitif et les racines mythologiques des é   Le christianisme primitif et les racines mythologiques des é EmptyMar 11 Juil - 12:47

Le christianisme primitif et les racines mythologiques des évangiles.


On nous présente souvent l’histoire des évangiles comme le témoignage véridique et d’inspiration divine de l’histoire du Nazaréen Jésus. Les 4 évangiles pourtant ne sont pas des sources fiables pour cerner le personnage historique de Jésus. Les évangiles n’ont pas été écrit par des témoins directs de la vie de Jésus, mais par des personnages qui n’ont même pas connu des témoins directs et qui n’ont fait qu’écrire les mythes qui s’étaient créés autour du personnage de Jésus. L’évangile de Marc selon les historiens a été écrit d’une manière certaine vers l’an 70 de notre ère, soit 40 ans après la mort du Nazaréen. L’évangile de Matthieu a été composé vers l’an 90 en Égypte. L’évangile de Luc aurait été composé vers l’an 80. L’évangile de Jean est le plus tardif : autour de 110 de notre ère. Comme on peut voir la 1è génération de chrétiens n’a laissé aucun écrit. C’est seulement à la 2è génération de chrétiens qu’on commence à structurer des groupes. Pourquoi ? Tout simplement parce que la première génération de chrétiens, celle qui a connu Jésus, a suivi les paroles de Jésus : en effet Jésus a dit clairement que l’arrivée du paradis serait avant la fin de sa génération. « La fin des temps, la parousie ou l’apocalypse » qui étaient des sujets très à la mode dans la Palestine du 1er siècle, étaient attendues d’une manière sûre et certaine par ceux qui avaient connu Jésus. Il est clair que Jésus n’a jamais voulu fonder une nouvelle religion et qu’il avait seulement voulu redonner des valeurs religieuses et morales à son peuple juif qui se sentait trahis par leurs prêtres du Sanédrin qui collaboraient avec le pouvoir de l’occupant romain. Comme pour Dieu dans l’ancien testament, le message ne s’adresse pas à l’humanité toute entière, mais se réduit à un message aux juifs qui veulent rester fidèles à l’Eternel, le dieu d’Israël. N’oublions pas que Jésus est rabbin et en tant que tel il respecte la foi de ses ancêtres et ne prône aucune autre religion nouvelle. Jésus s’est attaqué a certains rouages de la loi juive de l’époque non pas pour créer une religion nouvelle, mais pour inciter ses congénères à retrouver la loi de Moïse dans son esprit et non dans sa forme. Rappelons qu’à l’époque la Palestine pullule de prophètes, de messies en tout genre qui prédisent tous l’arrivée très très proche de la fin des temps. Les actions qu’ils proposent sont parfois différentes, mais l’esprit en gros est toujours le même : « Rome la païenne occupe notre territoire, profane nos lieux sacrés avec les statues de leurs Dieux païens, il faut se débarrasser d’eux et de nos prêtres du Sanédrin qui sont leurs collaborateurs ».
Jésus meurt vers l’an 30 et ses adeptes, les années passant, qui ne voit toujours pas arriver le paradis sur terre commencent à se poser des questions. C’est à cette époque qu’apparaît un christianisme qui commence à séparer de ses racines juives et de ses premiers adeptes. Paul de Tarse (St-Paul), un juif de culture grecque et citoyen romain, au service de Rome, qui pourchassait les chrétiens, retourne sa veste et dit avoir vu Jésus après sa mort dans une vision et se met à prêcher un christianisme qu’il s’invente lui-même car il n’avait jamais connu en personne Jésus. Rapidement il se met à faire du message purement hébreux de Jésus, un message pour l’humanité entière. Il apporte des modifications profondes : la possibilité de convertir des non-juifs à la religion nouvelle et qui ne seraient pas obligés d’être circoncis ou de respecter la loi de Moïse dans son entier. Cette idée horripile tellement les adeptes de Jésus restés à Jérusalem et fidèles aux enseignements de leur rabbin Jésus, qu’ils s’engueulent par deux fois avec Paul de Tarse et ses adeptes. La rupture est totale. Ceci se passe environ 15 ans après la mort du Nazaréen. La communauté chrétienne primitive restée à Jérusalem et dirigée par le propre frère de Jésus, Jacques, va se dissoudre aux début des années 60 de notre ère lorsque Rome décide d’écraser tous les soulèvements de Palestine par une grande action militaire qui va durer plusieurs années. Non seulement la communauté de Jacques va disparaître, mais d’autres mouvements juifs comme les Zélotes ou les Esséniens. C’est le début d’un chapitre dramatique pour le peuple juif : la diaspora.
La communauté chrétienne primitive disparue, que reste-t-il ? Et bien les chrétiens des différentes communautés créées par Paul de Tarse : on en trouve en Anatolie, en Égypte, en Grèce et bientôt même à Rome. Ces communautés ne vont pas tarder à se fâcher entre elles et même à se faire de véritables guéguerres. Très tôt va naître encore une nouvelle tendance du christianisme : la Gnose. Et ainsi de suite, jusqu’à obtenir une quantité incroyable de sectes chrétiennes qui ne s’aiment pas beaucoup entre elles et qui s’agressent régulièrement. Il faudra attendre l’an 325 pour que soit imposé par décret une unité des dogmes et une interdiction de toutes les autres tendances du christianisme primitif. Les autres tendances seront persécutées par la nouvelle orthodoxie chrétienne et naîtra ainsi le catholicisme. C’est dans l’ambiance de sectes chrétiennes qui s’opposent entre elles que sont écrits les évangiles dans les différentes communautés du 1er siècle. C’est pour cela qu’il n’y aucune unité entre les évangiles et qu’elles se contredisent énormément. La quantité de contradictions est impressionnante. Un exemple parmi tant d’autres : la découverte du tombeau vide de Jésus. Selon Jean (20 : 1 ) Marie-Madelaine était seule. Selon Matthieu (28 : 1 ) les femmes sont deux : « Marie-Madelaine et l’autre Marie ». Selon Marc (16 : 1 ) elles sont trois : « Marie-Madelaine, Marie mère de Jacques et de Jésus, et Salomé ». Selon Luc (24 : 9 ) elles sont plusieurs : « Marie-Madelaine, Jeanne, Marie mère de Jacques et de Jésus, et d’autres femmes ». Vous me direz, ce ne sont que des détails, mais quand ces détails contradictoires s’élèvent à plus de 100, on peut commencer sérieusement à avoir des doutes sur l’inspiration divine des auteurs, et donc de la réalité des faits. Remarquez au passage que Jésus n’est pas le seul fils de Marie… la question de la virginité de cette dernière devient compliquée…voire très douteuse !
Selon 2 évangiles, Jésus serait né à Bethléem, et selon les 2 autres il serait né à Nazareth ; l’histoire des rois mages est contée seulement par Marc, les autres n’en font même pas mention tellement que ça leur paraissait gros ! Ainsi de suite… là aussi, pour ceux que le sujet intéresse, je conseille tout simplement de lire les 4 évangiles en parallèle et de constater par eux-mêmes.

Les communautés primitives du christianisme semblent avoir puisé dans les mythologies des peuples environnants certains mythes fondamentaux du christianisme.
Puisqu’il est sujet de la virginité de la mère de Jésus, il est intéressant de savoir que les chrétiens parlent pour la 1è fois de la virginité de Marie en l’an 380, et il est curieux de remarquer que Zoroastre (le célèbre prophète perse) est né d’une vierge (quelques siècles avant Jésus…). Adonis, Dieu babylonien, est né de la vierge nommée Ishtar. Mitra, le grand Dieu indo-européen du soleil et des forces célestes, est né d’une vierge dans une étable et sa naissance était célébrée depuis toujours le 25 décembre de chaque année. Ça n’est que lors du concile de l’an 325 qu’a été décidé que la naissance de Jésus serait célébrée le 25 décembre, et non autour du mois de Mars comme ça se faisait jusqu’à là. Le christianisme récupérait ainsi la fête païenne du solstice d’hiver, la fête de Mitra et du « Sol invictus et natalis », le soleil invaincu et naissant. La conversion des païens devait être ainsi plus facile et commençait par là la lente et sûre déviation des traditions païennes au profit d’un christianisme absolutiste, intolérant et conquérant.
Le Dieu Dionysos est lui aussi né d’une vierge. Dionysos avait le pouvoir de changer l’eau en vin (tiens, ça rappelle le passage des noces de Canaan où Jésus fait soit-disant la même chose). Dionysos est fils de Zeus, père des Dieux, comme le Nazaréen fils de Dieu. Lors des fêtes du Dieu Bacchus (l’équivalent romain de Dionysos) le prêtre prenait un morceau de viande et disait dans son rituel : « Prenez mangez, ceci est le corps du maître ». Ensuite il prenait du vin et disait : « prenez et buvez, ceci est le corps du maître qui vous donne son âme ». Ça ne vous rappelle pas un peu l’eucharistie chrétienne inventée en 120 après le Nazaréen ?
La naissance de Bacchus se fêtait elle aussi le 25 décembre et sa résurrection se fêtait au mois d’avril. Ça commence à faire beaucoup de similitudes quand même ! Au-delà d’un certain nombre de similitudes, ça ne peut plus être dû au hasard, mais plutôt au plagia. Les chrétiens lors de la composition de leurs évangiles ont allègrement puisé dans les mythes païens. Ils auraient au moins pu être reconnaissants au lieu de chercher à exterminer toute trace de paganisme en Europe et dans le monde comme ils ont fait pendant les 2000 ans qui ont suivi !
L’évangéliste Jean a puisé dans le mythe du Dieu grec Hermès qui était le messager des Dieux. Ce Dieu était connu pour visiter le monde des hommes sous forme de jeune berger portant une brebis sur les épaules, tout comme Jean représente Jésus dans son évangile (10 : 11 et 10 : 26 ).
Rapidement les chrétiens vont abandonner le shabbat (Samedi) comme jour de repos au profit du dimanche, qui chez les païens est le jour du Soleil (dies solis). Ainsi on récupère encore une fois une fête païenne en la dénaturant.
Presque toutes les fêtes païennes vont être récupérées par les chrétiens, qui veulent faire disparaître le paganisme d’une manière définitive. Quelques exemples :
Noël (voir plus haut), le solstice d’été (Feux de la St-Jean), fête romaine de la lumière et Imbolc celte (Chandeleur), la fête celte de Shamain (Toussaint),…etc

Le christianisme allait devenir au cours des siècles suivants une puissance religieuse intolérante aux humeurs massacrantes, une puissance financière sans partage, et une puissance politique impliquée dans les rouages les plus corrompus de l’histoire. Pendant plus de mille ans, les chrétiens vont s’acharner à soumettre ou à exterminer tous les païens d’Europe, les derniers officiellement sur la liste seront les païens baltes au 14è siècle. Et cela est sans compter tous les autres massacres dû à l’inquisition par exemple.
Mais ça, c’est une autre histoire…


texte de Hathuwolf
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