La nouvelle n'a pas fait de grandes vagues, mais en août 2005, un chercheur danois de l'université de Copenhague a découvert 3 stances inédites du Hávamál dans les archives d'un monastère à Odense.
Leur authenticité ne fait aucun doute et permet de compléter ce poème dont certains fragments étaient pensés perdus à jamais.
Voilà ce que donne la traduction :
C'est le moment, il faut fuir !
Nul bouclier ne sert,
Nulle muraille ne résiste,
La citadelle capitule.
La husfreya se réveille,
C'est son moment du mois.
Les trolls t'ont piétiné,
Les géants t'ont jeté des pierres,
Les nains t'ont servi de la boue,
Les alfes t'ont pissé dessus.
Il ne faut t'en prendre qu'à toi,
Si tu t'es attardé sur la corne.
Jeune et fier j'étais à Hrafnavangr,
Cent hommes je commandais.
La puissante voie de Thorr
Le cri du vent couvrait.
Couillon je me sentis,
A cause de prunes trop vertes.
(*Le Hávamál (Les Dits du Très Haut) est un poème nordique de maximes de vie et conseils de sagesse. Ces trois stances fictives reprennent le style de celui-ci et comme celui-ci doivent être interprétées
Soleil