Les petits loups d'Odin
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Renaît lentement de ses cendres.
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 

 Les impacts de la climatisation

Aller en bas 
AuteurMessage
Hel
Admin
Hel


Nombre de messages : 469
Date d'inscription : 28/05/2006

Les impacts de la climatisation Empty
MessageSujet: Les impacts de la climatisation   Les impacts de la climatisation EmptyJeu 27 Juil - 2:25

La climatisation est une source de pollution
La climatisation (automobile et habitat) occasionne des fuites de gaz issus de l'évaporation du fluide frigorigène dans l'atmosphère :
- en raison d'une mauvaise étanchéité des circuits, qui s'aggrave à mesure que le matériel
vieillit ;
- lors de l'installation et de la maintenance des appareils, si elles ne sont pas effectuées par des professionnels ;
- aucun système de recyclage n'étant prévu en France, les appareils finissent souvent à la décharge. Pourtant d'autres pays, notamment les Pays-Bas, disposent d'une filière de récupération des fluides frigorigènes en fin de vie.

> L'accroissement de l'effet de serre
Depuis le XIXe siècle, les activités humaines ont occasionné une forte augmentation des émissions de gaz à effet de serre (GES), notamment le CO2 (gaz carbonique) mais aussi les perfluorocarbures (PFC), les hexafluorures de soufre (SF6) et enfin les hydrofluorocarbures (HFC). Ces derniers sont présents dans les fluides frigorigènes utilisés pour la climatisation.
En raison de leur composition moléculaire et de leur durée de vie dans l'atmosphère, ces gaz ont un pouvoir de réchauffement très important. Le toit gazeux qui retient les GES s'épaissit et empêche les rayons infrarouges de se dissiper dans l'espace. Par conséquent la Terre se réchauffe. Le climat est inévitablement perturbé.


Effet de serre
L'effet de serre est un phénomène naturel qui permet de maintenir la Terre à une température moyenne de +15°C. En l'absence d'effet de serre, la température sur notre planète serait de -18°C. La vie y serait donc impossible.
Comment fonctionne l'effet de serre ?
Le rayonnement solaire absorbé par la surface terrestre est transformé en chaleur, dont une partie est envoyée dans l'atmosphère sous forme de rayonnement infrarouge. Certains « gaz à effet de serre » (GES) présents dans l'atmosphère retiennent une bonne partie de cette énergie, ce qui occasionne un réchauffement, exactement comme dans une serre. Dans celle-ci, c'est le vitrage qui « piège » le rayonnement infrarouge.
Le réchauffement de la planète
Selon les experts de l'ONU, à la fin du siècle, le globe va subir une nouvelle élévation des températures de 1,4 à 5,8 degrés. Ce réchauffement planétaire est la conséquence des émissions polluantes, dont un quart provient du secteur des transports. En seulement un siècle, les concentrations des GES dans l'atmosphère se sont accrues de 30 %.
Les perturbations climatiques
Le réchauffement de la planète s'accompagne d'une multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes (inondations, tempêtes, canicules... ). On estime que ces catastrophes naturelles vont s'accentuer au fil des années à venir.

> Les autres impacts de la climatisation habitat
1- Une surconsommation d'énergie
La climatisation dans un habitat génère une surconsommation d'énergie. En effet, pour que ces appareils soient efficaces, il est préférable de les faire fonctionner au maximum de leur capacité. Pendant l'épisode caniculaire de l'été 2003, la consommation d'électricité a enregistré une progression de 4,6 % et EDF a été obligée de remettre en route d'anciennes centrales à gaz et à charbon pour répondre à la demande importante d'électricité.
Selon une étude de l'ADEME, il faut consommer 2 000 kWh pour trois mois (au lieu des
3 500 kWh annuels) pour rafraîchir une surface de 45 m2 avec un climatiseur. Il en résulte une augmentation importante sur la facture.

Les climatiseurs ont consommé en 2002 12,1 térawattheures (tWh), dont 84 % pour les bureaux et 16 % pour l'habitat. Selon l'ADEME, la consommation atteindra 16,6 tWh, en 2012, soit une augmentation de 37,7 %.

2- Un risque sanitaire
Selon de récentes études, les blocs de réfrigération situés au sommet des immeubles de grande hauteur et permettant le fonctionnement des climatiseurs seraient responsables de cas de légionellose.
3- Une pollution visuelle et des nuisances sonores
Les condenseurs, souvent placés à l'extérieur des locaux, sont inesthétiques sur les façades. Ils occasionnent également des nuisances sonores pour le voisinage.

> Et la climatisation automobile...

Petite histoire de la climatisation automobile
C'est en 1884 qu'un Anglais place sur son attelage, entre ses deux chevaux, une caisse contenant de la glace. A l'aide d'un ventilateur qui fonctionne avec les roues, il dirige l'air froid vers la diligence !
La première climatisation proprement dite apparaît en 1939, mais elle est peu pratique. L'évaporateur occupe tout le siège arrière et il faut retirer la courroie pour arrêter la climatisation.
En 1953, le système de climatisation se modernise. Il fonctionne avec un compresseur frigorifique entraîné par le moteur et l'évaporateur est un analogue des réfrigérateurs domestiques. Il est placé à l'arrière du véhicule entre le siège et le coffre à bagages.
Enfin, un grand constructeur automobile met au point un système d'aération et de ventilation à l'abri des courants d'air qui sera breveté en 1957.


Selon de récentes études, le secteur des transports représente 26 % des émissions de gaz carbonique et pourrait atteindre le triste record de 34 % en 2010. Mais aujourd'hui, il se retrouve une nouvelle fois sur le banc des accusés en raison d'une autre source de pollution : la climatisation automobile.
Climatiseur automobile.
> Une surconsommation de carburant
L'utilisation de la climatisation dans un véhicule génère une surconsommation de carburant de 30 à 35 %, soit 3 litres au 100 kilomètres, en milieu urbain, et de 10 % sur route. Cela représente une émission supplémentaire de 5 % de CO2 annuelle et de 50 % pour les oxydes d'azote, polluants favorisant la formation d'ozone sous l'effet de l'ensoleillement.
Ainsi, les efforts des constructeurs automobiles pour lutter contre la pollution, sont en partie annihilés par la climatisation des véhicules, notamment en ce qui concerne les GES. En effet, l'objectif de réduction des rejets de CO2 à 140 grammes par kilomètre sur les véhicules neufs d'ici 2008, contre 155 g/km en moyenne en 2002, est remis en question en raison de l'utilisation de la climatisation.
Entre la surconsommation et les fuites de gaz de fluides frigorigènes, évaluées annuellement à 15 % de la masse de fluide, soit 775 grammes (auxquelles il faut ajouter 230 grammes au moment de la maintenance et lors de la fin de vie de l'appareil) , on estime qu'un véhicule moyen climatisé émet 30 grammes de CO2 de plus par kilomètre soit 206 g/km au lieu de 176 g/km pour un véhicule non équipé.


Amicalement
Fiohnir sunny
Revenir en haut Aller en bas
 
Les impacts de la climatisation
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les petits loups d'Odin :: TANIERE DES PETITS LOUPS D'ODIN :: écologie-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser