Chaque année, 3 millions de tonnes de couches jetables sont utilisées en France. Pratiques et bon marché, elles sont aussi une calamité environnementale.
Tom, un beau bébé tout rond, est né ce matin à 8 h. Dans trente mois, il aura produit - rien qu’en couches-culottes - 500 kg de déchets. Si l’on y inclut ses congénères - plus de 807 000 naissances en 2005 en France -, ce sont 403 000 tonnes de couches-culottes qui finiront dans la poubelle sur la même période. Mais pour les trois principaux industriels du secteur présents sur le marché français - Procter & Gamble, Kimberly Clark et SCA -, l’essentiel tient dans une autre statistique. En 2005, le chiffre d’affaires de cette filière a dépassé 600 millions d’euros. La couche-culotte, très pratique, est également un produit très lucratif.
(JPEG) De quoi se compose-t-elle ? De papier, de dérivés pétrochimiques et de coton. Pas fameux. Lors d’un test réalisé en 2000, Greenpeace avait même repéré des composants hautement toxiques à l’intérieur de certaines couches. L’alternative ? Les couches lavables et réutilisables. Une étude a montré que la fabrication de ces dernières utilisait 3,5 fois moins d’énergie et 8 fois moins de matières premières non renouvelables que celles d’une couche jetable. Le verdict se révèle d’ailleurs implacable. L’empreinte écologique de la couche jetable est plus de deux fois pire que celle de la couche lavable à la maison.
Enfin, pour le porte-monnaie, la balance penche également en faveur de la couche lavable. Cette dernière nécessite un budget de 600 euros pour les trente premiers mois de l’enfant contre 1 700 euros pour la couche jetable.
Source : Terra Economica
Information sur les couches lavables
http://www.pitipiyo.info/?q=taxonomy_menu/5
Fréya :lol!: :lol!: