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 Un brin de culture biologique

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Hel
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Hel


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Date d'inscription : 28/05/2006

Un brin de culture biologique Empty
MessageSujet: Un brin de culture biologique   Un brin de culture biologique EmptyLun 16 Oct - 6:42

Label, circuits de distribution, Organismes génétiquement modifiés... Il n’est pas aisé de retrouver son chemin dans l’univers du bio. Suivez le guide.

Y a-t-il de tout dans un panier bio ?

Veaux, vaches, cochons, fruits et légumes, mais aussi produits transformés, il y en a pour tous les goûts dans le label Agriculture biologique (AB). La majorité des 4 995 entreprises de transformation de la filière sont en fait des
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boulangeries, qui produisent souvent leur propre blé. Mais la production à grande échelle française fait un four car la filière n’est pas bien structurée en aval : les grandes sociétés agro-alimentaires rechignent à créer des filières bio spécifiques car les volumes de production sont trop faibles et dispersés. La Fnab, qui regroupe plus de 60 % des exploitants bio, milite donc pour la création d’une organisation inter-professionnelle. « Cela nous donnerait plus de liberté, notamment pour la promotion de l’agriculture biologique, indique Vincent Perrot, directeur de la Fnab. Car aujourd’hui, en France, il est tabou de dire que manger 0 % de pesticides par jour est meilleur pour la santé... »

Où faire son marché ?

L’AB arrive dans les gondoles : 50 % des achats de produits bio se font en grande surface, selon une étude d’Inter Bio Bretagne, qui a recensé une cinquantaine de références dans plusieurs hypermarchés. Y sont recrutés des "non consommateurs" de bio qui voguent ensuite volontiers vers les magasins spécialisés, comme Naturalia ou Biocoop. Les paysans bio misent aussi sur le facteur humain dans la distribution : Amap, marchés et vente directe permettent d’esquiver les supermarchés.

Le Bio est-il 0 % OGM ?

Oui, cela fait partie du cahier des charges AB. Mais peut-être plus pour longtemps : le projet de réglementation français organisant la "coexistence" des cultures, OGM et conventionnelles, autorisera la pollution des cultures bio dans la limite de 0,9 %. Le texte français sera débattu au Parlement fin juin. Un projet européen va même jusqu’à tolérer les produits chimiques dans l’agriculture bio ! Les paysans bio veulent montrer qu’on peut se passer de cet arsenal. Comment ? En redécouvrant d’anciennes variétés de fruits supportant mieux les épidémies que les espèces hybrides ou en développant les traitements bio. "J’ai dû acheter en Italie les huiles essentielles protégeant mes ruches du varois, un parasite qui a muté trois fois pour résister aux traitements chimiques, explique Joël Blanc, apiculteur aveyronnais. Le bio demande plus de technicité quand l’agriculture conventionnelle utilise des produits parfois inutiles, par simple confort."

Label bio : qui, où, comment ?

Le label AB (propriété du ministère de l’Agriculture) garantit le respect du cahier des charges européen. L’aliment doit être issu d’un mode de production associant emploi d’engrais verts, lutte naturelle contre les parasites et utilisation limitée de produits de fertilisation, de traitement, de stockage et de conservation. L’aliment doit être composé de plus de 95 % d’ingrédients issus du mode de production biologique. Condition sine qua non pour obtenir ce précieux sésame, le coût de la certification par un des organismes indépendants est une pierre dans le jardin bio. "Je paye 1 000 euros par an à Ecocert, qui réalise de un à trois contrôles annuels, précise Joël Blanc, apiculteur dans l’Aveyron. Pour ceux qui s’installent, la certification peut coûter plus cher que le produit des ventes. C’est la principale critique adressée au logo AB par les autres labels bio : Nature et progrès et Demeter."

Des aides à la certification existent, comme en Bretagne. Mais certains critiquent la logique même du système : "On inverse la charge de la preuve : le paysan bio paye pour montrer que ses produits ne contiennent pas de pollutions par pesticides ou d’OGM, tandis que les agriculteurs les plus pollueurs ne sont pas taxés, juge François Warlop, agronome du Groupe de recherche en agriculture biologique. Et les déclassements sont rares : les certificateurs ne veulent pas perdre leurs clients... " Tout un programme.

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